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De la Stigmatisation à la Reconnaissance : Comprendre Pourquoi on Parle de Plus en Plus d’Autisme

Avril. Mois de l’Autisme au Québec. Et cette année encore, une question revient comme une ritournelle :
Pourquoi y a-t-il autant de diagnostics d’autisme, tout à coup? Est-ce une épidémie? Une mode? Un excès de médicalisation?

Derrière cette question, il y a souvent de la confusion. De l’inquiétude. Parfois même de la peur.
Mais il y a aussi — et surtout — un profond besoin de comprendre. De remettre du sens là où les chiffres semblent parler plus fort que les vécus. D’aller au-delà des gros titres, des débats polarisés, pour revenir à ce qui est vrai, humain, vécu.

Et si on ralentissait un instant?
Juste assez pour regarder autrement.
Juste assez pour envisager une autre histoire.

L’autisme n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, c’est qu’on commence à le voir.

Non, il n’y a pas d’épidémie d’autisme.

Ce que les chiffres révèlent n’est pas une explosion soudaine d’un « trouble » mystérieux. Ce qu’ils révèlent, c’est un rattrapage historique. Une prise de conscience. Un changement de regard.

Autrefois réservé à un profil très précis (enfant blanc, garçon, mutique), le diagnostic de l’autisme s’est élargi au fil des décennies pour englober des réalités bien plus diverses : des femmes, des adultes, des personnes racisées, des profils verbaux, performants, sensibles, caméléons.

Ce n’est pas que ces personnes n’existaient pas. C’est qu’on ne les voyait pas. Ou pire : on les voyait de travers.

Ce qu’on appelle « augmentation” est en réalité une “révélation”

Pendant des décennies, l’autisme a été mal compris, confondu avec la schizophrénie, puis caricaturé dans les médias comme une absence de lien ou une froideur émotionnelle. On a même accusé les mères d’en être responsables. Le fameux mythe des « mères frigo ».

Aujourd’hui, on commence à poser un regard plus nuancé, plus respectueux, plus informé. Les critères ont changé. Les professionnels sont mieux formés. Les familles s’informent. Et surtout… les personnes concernées prennent la parole.

Elles racontent leur vécu. Elles nomment leurs expériences. Elles donnent des mots à ce qui, longtemps, a été un flou douloureux.

Le vrai moteur derrière la montée des diagnostics? La reconnaissance.

Voici ce qui a vraiment changé :

  • Les critères diagnostiques se sont élargis, notamment avec le DSM-5.
  • Les dépistages précoces sont plus systématiques chez les enfants.
  • L’accès à l’information a explosé, notamment grâce à Internet.
  • Les communautés autistes en ligne ont permis une auto-reconnaissance massive.
  • Les adultes autistes deviennent parents… et se reconnaissent dans leurs enfants.

Tout cela contribue à ce qu’on appelle la “montée des diagnostics” et de l’auto-identification. Mais ce n’est pas l’autisme qui monte. C’est la visibilité. C’est la justesse des mots. C’est la fin d’un silence.

Et si on parlait de ce que ça change, au lieu de ce que ça dérange?

Pour beaucoup de femmes — comme celles que j’accompagne — le diagnostic ou l’auto-identification arrive tardivement. Pas comme une étiquette. Mais comme une permission. La permission de cesser de se forcer à être quelqu’un d’autre. La permission de décoder enfin leur fonctionnement. De se libérer de la honte, de l’hyper adaptation, de l’épuisement.

Pour d’autres, ce moment vient avec des vagues : incompréhension, tristesse, peur du regard des autres.
Et tout cela est valide aussi. Et ce qui revient souvent, derrière tout ça, c’est une phrase : “Enfin, je comprends. Enfin, je me comprends”.

Ce n’est pas une crise. C’est une transformation.

Alors non, il n’y a pas d’épidémie. Il y a un ajustement historique. Une réparation lente mais essentielle de ce qui a longtemps été mal nommé, mal vu, mal compris.

Il y a surtout une invitation.
À écouter les voix concernées.
À faire de la place à des fonctionnements différents.
À accueillir la diversité cognitive avec curiosité plutôt qu’avec peur.

Parce que derrière chaque diagnostic ou auto-identification, il y a un corps, une histoire, une vie. Et parfois, il y a aussi une femme entrepreneure, multi passionnée, longtemps camouflée, qui se reconnaît enfin.

Tu te poses des questions sur ton propre fonctionnement?

Peut-être que tu te reconnais dans tout ça. Peut-être que tu sens qu’il y a “quelque chose” qui résonne en toi, sans pouvoir tout à fait le nommer.

C’est exactement pour ça que j’ai créé le forfait Dépistage Express.

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